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quarta-feira, janeiro 05, 2005
| «Quelle peut être la raison suffisante de ce phénomène?» disait Pangloss. «Voici le dernier jour du monde», s'écriait Candide. [Voltaire] |
No começo de 2005 Lisboa parece fazer a apologia de Leibniz que via este mundo como o "melhor dos mundos possíveis".
A tragédia provocada pelo sismo na Ásia leva-nos, contudo, a dar razão a Voltaire quando em 1756 escreveu o seu "Poème sur le désastre de Lisbonne, ou Examen de cet axiome 'Tout est bien'" dirigido aos "philosophes trompés qui criez tout est bien":
O malheureux mortels! ô terre déplorable!
O de toutes les fléaux assemblage effroyable!
D'inutiles douleurs éternel entretien!
Philosopes trompés, qui criez: "Tout este bien";
[...]
Direz-vous, en voyant cet amas de victimes:
"Dieu s'est vengé, leur mort est le pris de leurs crimes?"
Quel crime, quelle faute ont commis ces enfants
Sur le sein maternel écrasés et sanglants?
Lisbonne, qui n'est plus, eut-elle plus de vices
Que Londres, que Paris, plongés dans les délices?
Lisbonne est abîmée, et l'on danse à Paris.
[...]
C'est le orgueil, dites-vous, l'orgueil séditieux
